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L'avenir n'est plus ce qu'il était

Résumé
L'avenir n'est plus ce qu'il était est publié aux Etats-Unis le 28 avril 1966. Deux jours plus tard, son auteur, Richard Farina, meurt dans un accident de moto. C'est son unique roman, devenu depuis un classique, un livre culte. Il met en scène Gnossos Pappadopoulis, héros déjanté et génial, errant sur un campus universitaire où gronde la révolte ; nous sommes en 1958. Pappadopoulis est assoiffé de tout : mescaline, alcool, filles, art et sciences, prière et vérité. Il est en même temps fasciné par la mort, qu'il taquine tous les jours et qu'il ira chercher jusqu'à Cuba, sous couvert d'expédition révolutionnaire. Accidenté, rugueux, truffé d'images tour à tour grotesques et sublimes, L'avenir n'est plus ce qu'il était est un bijou noir aux accents fortement autobiographiques. Et derrière l'énergie créatrice et suicidaire du héros se dessine un magnifique portrait corrosif et drôle : celui de l'esprit, de la folie et de la liberté des sixties.
Lu par: Jean Frey
Durée: 14h. 19min.
Édition: Bègles, Le Castor astral, 2019
Numéro du livre: 66061
ISBN: 9791027802005

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Résumé: Du jour au lendemain, les résidents noirs d'une petite ville imaginaire d'un Etat du Sud désertent, à la suite de l'acte de protestation d'un jeune fermier, descendant d'esclave. Juin 1957. Sutton, petite ville tranquille d'un état imaginaire entre le Mississippi et l'Alabama. Un après-midi, Tucker Caliban, un jeune fermier noir, recouvre de sel son champ, abat sa vache et son cheval, met le feu à sa maison, et quitte la ville. Le jour suivant, toute la population noire de Sutton déserte la ville à son tour. Quel sens donner à cet exode spontané ? Quelles conséquences pour la ville, soudain vidée d'un tiers de ses habitants ? L'histoire est racontée par ceux qui restent : les Blancs. Des enfants, hommes et femmes, libéraux ou conservateurs, bigots ou sympathisants. En multipliant et décalant les points de vue, Kelley pose de façon inédite (et incroyablement gonflée pour l'époque) la "question raciale" . Un roman choc, tant par sa qualité littéraire que sa vision politique.
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Résumé: Colleen et Rich Gundersen habitent avec leur jeune fils Chub sur la côte en Californie du Nord. On est en 1977, et l'existence dans cette région forestière est de plus en plus difficile. Depuis des générations, le bois fait vivre toute la communauté, mais aujourd'hui ce mode de vie est menacé. Quoique sans diplôme, Colleen est sage-femme. Rich, lui, est de ces élagueurs qui travaillent au sommet des arbres. C'est un métier dangereux, dont son père et son grand-père sont morts. Il souhaite une vie meilleure pour sa famille. Pour cela, il a investi en secret toutes leurs économies dans un lot de séquoias pluricentenaires. Mais lorsque Colleen, qui veut avoir un deuxième enfant malgré la perte d'un bébé lors de sa dernière grossesse, se met à dénoncer les pratiques de la compagnie d'abattage et l'épandage d'herbicides responsables, selon elle, de nombreuses fausses couches dans la région, Rich et elle se retrouvent dans deux camps adverses. Encensée par Stephen King et toute la presse américaine, Ash Davidson signe avec ce texte bouleversant une fresque ample, puissante et tellurique.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:70950
Résumé: « Nous aimons un lieu qui ne peut être sauvé par des digues. Nous sommes des losers de génie. Mais, bien sûr, ceux d'entre nous qui vivent à Uptown, sur Orchid Street, ne le savent pas encore. Nous n'avons rendez-vous avec Katrina que dans un an. »Placé sous le signe du chaos, le roman d'Amanda Boyden, traduite pour la première fois en français, restitue l'âme et l'atmosphère de la Nouvelle Orléans. À la manière d'un photographe, la romancière fixe son regard sur la rue d'un quartier populaire de la ville, Orchid Street, dont elle observe la vie pendant une année. À travers les voix de plusieurs habitants, c'est un paysage social et intime, mais aussi une Amérique fissurée par les différences de race et de classe qu'elle saisit. Cette étonnante capacité à s'emparer du réel tout en tissant une trame romanesque complexe est l'une des forces de ce magnifique roman dont la véritable héroïne demeure La Nouvelle-Orléans, à la fois superbe et décadente, débordante d'énergie et de sensualité. « Les voix d'Amanda Boyden sont celles d'une Babylone américaine qui bataille et prend la vie à bras le corps, les délices comme les désastres. »Publishers Weekly
Durée:9h. 15min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Alex, seize ans, vient de voler sa quatorzième voiture. Pas pour la revendre, non, juste pour conduire, s’évader d’un quotidien morne, coincé entre sa scolarité qui ne l'intéresse pas, un père alcoolique et une mère partie ailleurs en emmenant son petit frère. Publié aux États-Unis en 1972 et vendu à l’époque à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, Le Voleur de voitures, largement inspiré de la jeunesse de l’auteur, est considéré comme un classique de la littérature américaine, cité comme une référence par de nombreux écrivains, notamment Joyce Carol Oates et Richard Yates.
Lu par:Manon
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Payot: Manhattan, ton univers impitoyable ! New York, 2006. Avant la démocratisation de Facebook et l'avènement des smartphones, avant Obama, avant la crise des subprimes. Evelyn accepte un job de recruteuse pour un nouveau réseau social réservé aux très riches. Heureusement, sa scolarité dans un pensionnat huppé de la côte est a bien rempli son carnet d'adresses. Autrefois critique vis-à-vis de ses parents parvenus, la jeune fille décide de reprendre contact avec les anciennes stars du lycée. Parmi elles, une it-girl règne en despote : la longiligne Camilla, virevoltant entre courses à la voile dans les Adirondacks et galas de charité sur la Cinquième Avenue. Auprès de l'héritière, Evelyn se met à espérer en un avenir royal. Mais gare à qui tentera de détrôner l'impératrice... Tandis qu'Evelyn se débat dans la jungle du gotha, le monde s'apprête à tomber entre les crocs du plus grand cataclysme financier du début du XXIe siècle. Mordant et drôle, sombre et parfaitement scandaleux, un roman à mi-chemin entre le récit d'apprentissage et la satire très documentée. Dans la veine de Rien n'est trop beau, de Rona Jaffe, et de La Vallée des poupées, de Jacqueline Susann, Stephanie Clifford interroge la cruelle course aux apparences – et le dur parcours pour s'en affranchir.